22 octobre 2006

Avis aux brigades

Pas de bonne cuisine sans bon matériel ! Merci à John qui vient d'activer le RSS sur mon blog pour vous permettre de suivre l'actualité de mes tours de tables et autres descentes au coeur des brigades qui m'accueillent.

Et cette photo de tortilla ?

 
Je vous en parlais le 8 octobre dernier mais des problèmes techniques en ont décidé autrement. La voilà, cette fameuse tortilla maison. Malgré des commentaires peu positifs, un peu revanchards ?, seul un convive de ce fameux vendredi l'a dégustée... toute entière. Désolé pour les autres ! Elle ne devait donc pas être si mauvaise que cela. Posted by Picasa

15 octobre 2006

A table avec Schtroumpf Grognon

Je connaisssais le dîner de con, je viens de découvrir le souper Schtroumpf Grognon, celui "qu'aime pas" en permanence. Et j'ai rencontré un champion du monde en plus, d'après ses récits. Parce que, quand il aime pas, il le dit. Un souper raclette ? J'aime pas le fromage, est-ce qu'il y a des viandes à faire griller ? Et, trois ans plus tard, lorsqu'il est, à nouveau invité chez ces mêmes amis, que servent-ils ? Une raclette !!! Quoi? Trois ans plus tard, ils n'ont pas retenu la leçon... ? C'est quand même un fait exprès.
Il est très poisson le Schtroumpf Grognon, et il le dit. Alors pourquoi pas une bonne tagliatelle di mare ? Raté, Schtroumpf Grognon n'aime pas les pâtes !
Il le dit aussi sans rire et même avec une certaine fierté : certains de ses amis vont même jusqu'à lui faire un repas spécial et unique lorsqu'ils l'invitent. Et rien dans son discours ne laisse penser à des allergies ou à un problème médical. Moi, je me demande comment on l'invite encore ! Dorénavant, je rebaptiserai tous les gens qui l'ont invité et que je rencontrerai, Grand Schtroumpf gentil et Schtroumpfette adorable !
D'ailleurs, Schtroumphette adorable a eu un peu de mal hier. Connaissant l'animal, la voilà lancée, stressée, dans une sélection d'entrées de la mer pour être certaine de bien faire. Mousse de truite, ravier de crevettes et deux huitres en bord d'assiette. La présentation est parfaite. Seul détail : schtroumphette adorable n'aime pas les huitres. Un comble ! Est-elle la seule ? Servir des huitres est très risqué lorsqu'on ne connait pas ses invités. Les autres convives ne disent rien, comme il est de bienséance de le faire. Par politesse, Schtroumpf Perfusé en mange une, trop rapidement pour entendre Schtroumpf Grognon sortir de son rôle et s'empresser de clamer qu'il adore les huitres... Au total, il en mangera neuf. Pauvre Schtroumpf Perfusé, trop bien élevé. Il lui aurait bien donné sa dixième !

Je me souviens que dans mon guide des bonnes manières, on précise qu'on ne prend pas part à un repas organisé pour manger, mais bien pour converser et se divertir, tout en intéressant les autres. Si on n'aime pas ce qui est servi, on reste discret et si on a trop faim en fin de soirée, on file se rassasier d'un paquet de frites dans son quartier.
Et je me fous de savoir que Schtroumph grognon n'aime pas les frites !

08 octobre 2006

Pari tenu !

Il fallait bien que cela m'arrive un jour ! A force de me faire passer pour le Jamie Oliver de Forest Haut partout où je suis invité, il était normal qu'un invité plus courageux que les autres me mette au défi de lui prouver mes capacités. Vendredi, mon appréciation de la tortilla de Christophe aura suffit à refermer le piège. Lors de cette soirée, nous étions une quinzaine et chacun devait apporter un plat pour alimenter le buffet. Confectionné lui-même ou acheté, peu importait. Christophe avait opté pour une tortilla... ou quelque chose qui y ressemblait vaguement. Pour l'avoir goûtée, je parlerais plus d'une union contre nature entre une crèpe bretonne et un carton de pizza que de la célèbre omelette ibère ! J'aurais voulu terminer mon quartier discrètement - et le plus vite possible - mais en croisant le regard inquiet de Christophe, nous sommes partis dans un grand fou rire ! Surtout lorsqu'il a tenté de m'expliquer qu'il avait raté la première en la retournant mais que celle-là était plus réussie ! Un commentaire fuse alors dans l'assemblée : "Et tu sais les faire, toi, les tortillas ?" Le défi est lancé : je ferai donc une tortilla ce week-end, je posterai la photo sur mon blog et je la ferai goûter lundi à tous ceux qui étaient présents vendredi. Pari tenu, voilà la photo de ma tortilla maison et la recette.

Tortilla aux épinards
2 pommes de terre moyennes
6 oeufs
100 grammes d'épinards
175 granmmes de cottage cheese
1 oignon haché
sel, poivre, une cuillère à café de curcuma

- Dans une poêle assez haute et antiadhésive (20 cm diamètre), faites revenir dans un peu d'huile d'olive, l'oignon haché grossièrement puis les pommes de terre crues coupées en morceau et le curcuma. 10 minutes à feu assez doux pour dorer l'ensemble sans brûler.
- Ajouter 100 grammes d'épinards et remuez doucement jusquà ce qu'ils réduisent.
- Battre légèrement 6 oeufs, le cottage cheese, sel (pas trop, le fromage est déjà salé) et poivre dans un récipient et verser la préparation dans la poêle. Laissez cuire 15 minutes à feu très doux. Couvrez pendant les deux dernières minutes pour sècher le dessus.
- Passez ensuire votre poêle sous le gril pour dorer cette partie supérieure.
- Laissez refroidir dans la poêle. Ensuite seulement, retournez dans une assiette.

Loin du cliché de la tortilla ruisselante d'huile, cette recette incorpore deux ingrédients étonants : les épinards qui donnent une certaine astreingeance et le cottage cheese qui offre un excellent liant à l'ensemble.

07 octobre 2006

Grazie mille !


Bon, d'accord, taper son propre nom dans un moteur de recherche est un peu narcissique ! Mais, après tout, c'est intéressant de voir si vous existez sur la planète blog. Sans grandes illusions, je l'ai donc fait. Et, surprise, voilà qu'entre les nombreuses attaques contre mon tonton politicien et des pétitions signées par un Bernard que je ne connais pas, une jeune romaine passionnée de cuisine me cite ! "le chou de Bruxelles" ! Trop d'honneur ! Voudrait-elle m'inviter ? Aurais-je déjà oublié qu'elle m'avait un jour invité ? Rien de tout cela. En fait, sur son blog intitulé il cavoletto di Bruxelles, cette jeune femme évoque mon livre écrit en 1994 sur les biscuits. Un ouvrage aujourd'hui introuvable si ce n'est dans la célèbre maison Dandoy à Bruxelles que Cenzina - c'est son prénom - vient de découvrir. Et il faut croire que le pain à la grec lui a plu puisqu'elle en donne la recette. Ah, elle veut rectifier la quantité de lait pour la recette ? Restons Grand Seigneur, elle doit certainement avoir raison. Un très beau blog de recettes et de bonnes adresses pour ceux qui aiment l'accent italien.

01 octobre 2006

A vot' bon coeur !


D'abord, l'idée m'a fait sourire. J'ai même trouvé l'article un peu déplacé et puis... tout compte fait, on se trouve tellement de bonnes raisons de ne pas s'impliquer que je me suis dit que cela mériterait d'y repenser.
Explications : je suis assez fan du magazine GoodFood, premier magazine culinaire de Grande-Bretagne et propriété de la BBC. Dans son numéro du mois d'octobre, le mensuel propose un grand article qui donne toutes les ficelles pour organiser chez soi un diner trois services digne d'un grand restaurant. Mais, en plus des classiques recettes et photos, l'article propose une check list pour dresser une vraie table de restaurant, un horaire précis pour tout réussir dans les temps et épingle le prix de chaque plat pour huit personnes... car l'objet réel de l'article est d'expliquer comment organiser, chez soi, un diner de charité ! Host a stylish charity dinner, have fun & raise money. Etonnant. Et pour être tout à fait utile, l'article se termine par une addition de restaurant qui reprend le coût total de ce que vous coûtera le repas pour huit personnes (entre 100 et 125 euros) et une sélection de vins bon marché(60 euros). Chacun de vos invités à qui vous aurez expliqué l'idée consacrera le prix d'un bon restaurant, soit 50 euros par personne. Bien entendu, vous payez votre part comme les autres, ce qui vous laisse pour l'action que vous aurez décidé de soutenir la somme de 240 euros. Une fois par trimestre, c'est quand même mieux que de laisser trainer pendant un an sur son tableau de bord un autocollant de la Croix-Rouge pour se donner bonne conscience !
Allez, je me lance ! Si vous avez une belle cause à financer ou si vous êtes d'attaque pour participer à un repas gastronomique à la maison plutôt qu'au restaurant, laissez-moi un commentaire et je m'engage à concrétiser mon charity dinner trimestriel.

25 septembre 2006

Petite annonce d'un mufle en phase de repentir

Mardi dernier, après un délicieux repas, nous étions quatre convives à deviser d'un air détaché sur cette stupide cigarette "que l'on fume souvent mécaniquement", "dont on peut très bien se passer lorsqu'on prend l'avion, tout compte fait" et qui "outre deux ou trois par jour, n'a pas grand intérêt"... avant de me rendre compte que nous en étions probablement à quatre ou cinq cigarettes chacun depuis le début de la soirée dans l'appartement de notre hôtesse qui, elle, ne fume pas. Je serais bien rentré sous terre en y poussant mes trois complices si j'en avais eu l'occasion. Et quand j'y repense, j'en suis toujours gêné. Pensez donc : se fendre d'un souper pour sept personnes en pleine semaine est déjà une marque d'attention qui se fait rare. Confectionner soi-même un pain de viande, épinards, pommes de terres rissolées suivi d'un crumble aux pommes pour que tout le monde se sente comme à la maison et non en représentation est un luxe qui se fait encore plus rare. Placer des cendriers sur la table de l'apéro alors que vous ne fumez pas est carrément une marque d'amitié rarissime... et nous sommes tous, par fénéantise, tombés dans le panneau !
Notre hôtesse, ce soir-là, nous expliquait qu'elle avait décidé de changer de vie. Nouvel appartement, nouveau style de déco, nouvel homme, nouveau départ. J'espère qu'elle n'a pas ajouté à sa liste "nouveaux amis" après notre muflerie de ce mardi ! Peut-être que si je parvenais à me réhabiliter par un geste fort... et pourquoi pas en vendant tous ses meubles pour l'aider à concrétiser son nouveau départ, par exemple ? Vous qui cherchez à changer votre intérieur, j'ai un ensemble salon salle à manger complet, en provenance directe de chez Flamand et en parfait état, qui devrait vous ravir. Et me permettre d'augmenter mes chances d'accompagner Caro dans sa nouvelle vie.

17 septembre 2006

Gentleman Cook


Je vous souhaite tous d'être un jour invité à manger chez mon ami Fox. Outre le fait que c'est l'homme le plus agréable à vivre que je connaisse, il est à la cuisine ce que les gentlemen drivers britanniques sont à la course automobile : son amour de la cuisine, il ne se contente pas d'en parler, il le vit pleinement et trouve son véritable plaisir dans le fait de le partager avec tous ceux qui s'y intéressent.

Cela se traduit par des heures de préparation pour réaliser une Salsa Verde unique puisqu'improvisée, des dizaines d'essais pour faire correctement suer une orange de montagne dans un flacon d'alcool et en retirer un vrai nectar six mois plus tard, des heures d'écoute attentive en toute humilité pour apprécier les caractéristiques d'un Villa Antinori...

Alors, lorsque Fox vous livre la recette d'une de ses spécialités, testez-la sans tarder, vous aurez ainsi le sentiment d'être un peu chez lui !

La Tatin de chicons de Fox

Ingrédients :

Chicons (de quoi couvrir la surface de votre poêle)
3 plaques d’un demi cm de beurre
3 cuillères à soupe de sucre
3 cuillères de graines de fenouil concassé au mortier
pâte feuilleté (à acheter toute faite pour les plus pressés)
poivre du moulin

Recette :

Fendez les chicons en deux et otez le pied
Concassez le fenouil

Préchauffez le four à 180°

Faites chauffer votre poêle à feu vif, faites fondre le beurre et ajoutez le sucre en remuant. Laissez légèrement brunir l'ensemble. Ajoutez le fenouil en remuant.
Lorsque cela commence à mousser, enlevez du feu et déposez les demi chicons +/- en forme de fleur ou autre motif. Poivrez généreusement.

Remettez sur très petit feu, couvrez et laisser cuire pendant 30 minutes.
Ensuite, couvrez la poêle avec la pate feuilletée (ne pas trop déborder) et placez au four pendant +/- 40 min dans le four.

Retournez l'ensemble et servez.

13 septembre 2006

Hooouuu, les vilains machos !

C'est étrange : après plus de vingt ans, je ne lui connaissais pourtant qu'une seule recette, si tant est que griller des Knackies coupées en deux et les déposer sur du Nasi Goreng Suzi Wan puisse s'apparenter à une recette... Et voilà que, ce soir, il file en cuisine toutes les cinq minutes, multiplie les commentaires chuchotés à Miss K, secoue quelques couverts et revient s'asseoir, satisfait. Ce n'est qu'au milieu de l'apéro que je finis par comprendre le manège. Il revient une dernière fois, triomphant, au bras de sa dulcinée : "tu comprends, maintenant que tu as ce blog, il faut se méfier". Voilà donc mon vieil ami transformé en Macho Man qui semble donc préférer mettre la pression sur sa femme plutôt que d'enfiler le tablier pour travailler à quatre mains... Pas beau tout cela. Je vais finir par être gêné de tenir ce blog ! A moins que cela ne porte ses fruits ? Je vous raconterai plus tard, voilà qu'on passe à table...

06 septembre 2006

Fallait pas lui dire...


Retour d'Ecosse où Martin s'est délecté du Scottish breakfast chaque matin avant de se demander ce qu'était ce si bon haché noirâtre. Je me suis bien gardé de jouer au père-qui-sait-tout afin d'éviter toute déconvenue... Pour apprécier le Haggis, mieux vaut ne pas connaître les ingrédients de la recette : 1 poumon de mouton, 1 panse de mouton, 1 coeur de mouton, 1 foie de mouton, 1/2 livre de graisse de boeuf, 3/4 de tasse de farine d'avoine et quelques oignons...
Je me rends compte maintenant qu'il est trop tard pour vous dire que c'est un délice. Pour me faire pardonner, je vous donne l'adresse de la tout aussi délicieuse Guest house à Aberfoyle, sur la route des Highlands, qui a permis à Martin de découvrir ce Haggis. Une adresse à garder précieusement.

PS : Et on peut y déjeuner sans Haggis !

15 août 2006

Poème pour Audrey


Audrey ne sait pas cuisiner
mais aujourd'hui qu'elle est jeune mariée
finis les plats préparés
couscous et thaï à se faire livrer
elle a décidé de se mettre en danger
et d'apprendre à cuisiner.

Comme Audrey n'aime pas la facilité
elle délaisse le boudin purée
pour des recettes plus sophistiquées
comme ce guacamole sauce tomate épicée
suivi d'un délicat thon mariné
pour une première, fallait oser !

Alors, c'est vrai qu'Audrey est stressée
lorsqu'elle oublie que le riz doit être salé
ou que la cuisson vapeur des haricots coupés
est plus longue que celle indiquée
mais, en échange, vous vous sentez honoré
de ne pas vous farcir un plat mille fois répété

J'aurai, ce soir là, aussi épinglé
une très bonne idée d'Audrey
pour choisir son menu sans se tromper
dans vos recettes, repérez les vins conseillés
et choisissez un vin unique pour votre plat et votre entrée
le mariage, en cuisine aussi, c'est sacré !

09 août 2006

Le poulet au citron des vacances

Comme prévu, la tôle du barbecue a rougi durant les vacances. J'ai ainsi pu tester quelques recettes originales. L'une d'entre elles semble avoir marqué John qui, toujours en vacances, me demande de lui envoyer la recette. Il m'a promis une photo du résultat. Dès réception, elle complètera ce post. La recette est très simple à réaliser et d'une saveur toute particulière :

- Placez des blancs de poulet (800 grammes) en une seule couche dans un plat
- Détaillez les zestes d'un citron non traité avec un économe puis fendez-les en deux dans le sens de la longueur
- Détachez les feuilles de 6 à 8 branches d'estragon frais (ne pas utiliser la tige) et coupez finement d'un seul coup de couteau (jamais plus d'un pour éviter que cela noircisse).
- Le jus de deux citrons et de l'huile d'olive.

Mélanger l'ensemble de la préparation et versez le tout sur les poulets. Ne pas hésiter à frotter les poulets du bout des doigts pour bien faire pénétrer les arômes.
Les poulets doivent être couverts par le mélange. Ne pas saler ni poivrer.
Mettre au frigo recouvert d'un film transparent et retourner après deux heures. Les poulets doivent être un peu blanchis (cuits par le citron). Jetez la marinade.
Cuire très peu de temps et sur braises bien chaudes. Le résultat se coupe à la fourchette. Un délice. Vivement la photo !

05 août 2006

Bonjour le cliché !

J'ai une réelle sympathie pour le concept de commerce équitable même si je confesse que mon inertie de consommateur compulsif ne me fera pas changer de route pour préférer une alternative équitable à mon bâton de chocolat favori ! Mais cela signifie malgré tout que je suis prêt à pardonner à des produits estampillés équitables un prix un peu plus élevé ou un goût un peu plus "étrange" au nom d'une certaine solidarité avec les producteurs du Sud. Autrement dit, lorsque Max Havelaar m'a invité à goûter les nouveaux produits certifiés à l'occasion de la 5ème semaine du commerce équitable, je me suis dit que je pouvais bien faire un effort... et je dois avouer que j'ai un peu honte parce que ce que j'ai goûté ne méritait certainement pas ma moue dubitative. Rien à redire sur le vin sud africain Stellar Pinotage (6,49 €) issu de l'agriculture biologique. Mes invités lui ont rapidement fait un sort avec un certain plaisir. Les raisins secs Thompson seedless d'Oxfam (1,09 €) ne déparaient aucunement dans la salade. Quant au nougat bio Pascaline (5,70 €), le fait qu'il ne colle pas aux dents (sans gélatine) l'empêche par contre de rester longtemps sur une table ! Promis, entre le 27 septembre et le 7 octobre prochain, je me ferai pardonner quelques-uns de mes gros clichés. Semaine du commerce équitable

30 juillet 2006

La vengeance de Nath

Certains ont peut-être pensé en lisant mon dernier post que j'avais été trop dur avec la pauvre Nathalie qui m'avait gentillement tendu la fin de sa salade de pâtes un midi au bureau. Détrompez-vous ! j'aurais dû être plus sévère encore ! Car si j'ai bien eu quelques remords au moment de publier mon post, ils furent rapidement balayés après ma dernière soirée chez elle. Parce qu'une salade aussi originale, fraiche, inventive et simple à réaliser comme celle qu'elle nous a servie ce soir-là... c'est trop rare ! Je vous livre donc la recette de son aigre-doux de courgettes, une merveille du genre pour accompagner n'importe quel repas pris sur une terrasse au mois d'août.

- Une courgette épluchée et coupée en rondelles très fines.
- Une côte de céleri, un piment vert et quelques jeunes oignons coupés en très petits dés.
- Une vinaigrette constituée d'un tiers de sucre fin, un tiers de vinaigre et un tiers d'huile d'olive. Quantité total en fonction du volume de courgettes. Préférez préparer en deux fois pour éviter de transformer l'ensemble en soupe.
- Sel, poivre, bien mélanger l'ensemble et laisser rafraîchir deux heures au frigo avant de servir.

Etonnement et succès garantis auprès de vos invités qui auront d'abord pensé devoir se farcir une enième et insipide salade de concombre vinaigrette en voyant arriver le plat...

28 juillet 2006

Et dire que la cafet' était fermée

Lorsqu'on quitte à regret les supions, les coeurs de boeuf, l'ail violet, les tellines ou l'anchoiade, on se réjouit d'apprendre que la cafétéria du bureau est fermée... Cela vous offre une sorte de palier de décompression salutaire avant un retour à une triste réalité culinaire.
Dans les couloirs, les boîtes Tupperware redeviennent donc le principal accessoire de promenade de la gente féminine. Les hommes, eux, préférant toujours l'infâme sandwich préemballé et la course folle vers les toilettes pour tenter de masquer cette nouvelle tache de mayonnaise au centre de la cravate !
J'avoue que j'ai souvent un regard furtif pour découvrir ce que recellent les Tupperware de mes collègues féminines au bureau. Mais je suis souvent déçu. A leurs mines peu réjouies, je comprends avant même qu'elles ne l'ouvrent que leur Tupperware rime souvent avec portion de légumes verts cuits à l'eau pour rattraper l'excès de la veille. Me voilà donc pour mon grand retour au bureau condamné à "manger par coeur" comme le veut l'expression.
"Tu partages ma salade de pâtes ?" Waouwww ! Il y aurait donc un Bon Dieu pour les juilletistes déprimés ? Nathalie me tend un Tupperware qui va sauver ma première heure de table de la semaine. Elle a dû anticiper ma déprime naissante ! Balsamico, poivrons, coeurs d'artichauds, pignons grillés, roquette, huile d'olive ou jambon de pays pour accompagner des penne al dente ? Le couvercle frénétiquement ôté, la déconvenue n'en est que plus dure : en guise de retour à la vraie vie, c'est farfalles sèches, thon gris, ananas en boîte et... on s'arrête là. Un vrai drame !
Mais comment pouvait-il en être autrement lorsqu'on néglige trois règles d'une salade de pâtes réussie... sur trois !

1. De la couleur, de la couleur et encore de la couleur !
Même si on est limité dans les ingrédients, l'essentiel dans la salade de pâtes est de réaliser une composition harmonieuse de couleurs. Une tomate ou un poivron en dés pour le rouge, de la ciboulette, du basilic ou quelques feuilles de salade pour le vert, des olives pour le noir... on trouve cela dans le moins bien achalandé des frigos.
2. Misez sur l'originalité dans les ingrédients
Le thon ananas est à la salade de pâtes ce que la roulade jambon mayonnaise est au buffet de mariage... je pense que je suis assez clair ?!
3. Une vinaigrette abondante
Enfin, qu'elle soit au yaourt, à la mayonnaise, à l'huile d'olive ou à n'importe quel autre ingrédient, laissez vos pâtes s'imbiber des saveurs de votre vinaigrette. Soyons donc assez généreux pour éviter qu'après trois heures au frigo, le fond de votre tupperware ne soit aussi sec qu'un biscuit pour chien.

Ouf !

Ouf ! Un moment, j'ai bien cru ne jamais réussir à reprendre mes commentaires sur ce blog : pas une seule invitation pendant toute une semaine depuis mon retour de vacances. A croire que tous mes amis m'ont pris au mot et se le sont donné : "Faut plus l'inviter". D'ailleurs, je n'exclus pas encore cette hypothèse puisque Frédéric et Gaëlle qui nous ont accueillis ne connaissaient pas l'existence du blog. Il faut dire qu'ils n'ont pas vraiment besoin de me lire. Lorsque la maîtresse de maison apporte un plateau sur lequel vous retrouvez des queues d'écrevisses, citron, coriandre à picorer et des batonnets de légumes crus bien rangés autour d'un dip au yaourt, vous savez que l'organisation n'a pas posé de problème. Et lorsque Gaëlle, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, s'assied en précisant qu'elle préfère que tout soit prêt pour profiter pleinement de ses convives, vous savez que vous allez passer un excellent moment. Ce fut le cas ! Merci à eux de m'avoir remis ainsi le pied à l'étrier.

30 juin 2006

Stage de remise à niveau

 
J'abandonne mon blog pendant deux semaines, le temps de mettre en pratique les conseils de ces deux bibles du barbecue. A mon retour, je vous ferai part de toutes les informations utiles que j'aurai pu en retirer pour agrémenter la suite de votre été. Portez-vous bien et, surtout, invitez, invitez et invitez encore des amis autour d'une bonne table. Ce sont des moments rares. Posted by Picasa

28 juin 2006

Pour qui un morceau de mon gâteau ?


Je suis convaincu depuis longtemps que le véritable plaisir du blog, c'est d'abord le plaisir d'écrire. Vient ensuite l'espoir d'être lu et tant pis si vous ne l'êtes pas. Mais lorsque vous apprenez, de la plus originale manière qui soit, que vous êtes lu, je dois reconnaître que le plaisir est décuplé. C'est ce qui m'est arrivé ce matin, au bureau, lorsque j'ai reçu un courrier de félicitations pour ma nouvelle nomination. Le premier courrier de félicitations accompagné d'un gâteau ! Et sur le gâteau, cette petite phrase calligraphiée par un pâtissier que j'imagine toujours médusé : "All the best to the Cakee".
Allusion au post de ce site que je vous ai proposé le 6 juin dernier ("puisque je suis le cakee") et qui concernait les amusantes Workplace Cake Rules en vigueur aux Etats-Unis lorsqu'on offre un pot d'adieu, en l'occurence un gâteau, à ses collègues.
Merci Yves, merci Ariane et merci à tous les collaborateurs de DDB que j'ai régulièrement beaucoup de plaisir à rencontrer. Vous m'offrez la satisfaction de savoir que je suis lu mais, surtout, l'occasion de partager ce très beau gâteau avec tous mes lecteurs, puisque je suis le cakee !

27 juin 2006

Les cahiers au feu... et la viande au milieu

Leçon de barbecue hier soir... Je sais, vous allez me dire que je passe ma vie dans les jardins des autres mais, que voulez vous, dans un pays aussi ensoleillé que le nôtre en juin, on aurait tort de se priver. Hier, l'alibi était de fêter la fin de l'année scolaire. Idée originale et à perpétuer que celle de réunir parents et enfants au cours d'une même soirée. Cela permet à nos ados de découvrir les raisons de nos fous rires "débiles" ainsi que nos musiques "de ringards". Pour nous, c'est l'occasion de transmettre notre plaisir d'être ensemble et, qui sait, de pérenniser nos amitiés.
Bref, je le disais, leçon de barbecue avec Mich' et deux trucs que je ne connaissais pas mais que je ne suis pas prêt d'oublier :

- la cuisson du poulet ou des saucisses doit se démarrer sur une grille froide. Cela évite de faire éclater la peau dès le départ.

- La cuisson de l'entrecôte ou de n'importe quelle viande se mangeant saignante emprunte à la technique de la cuisson du poisson à l'unilatérale pour être vraiment réussie. Mich' appelle cela "cuisson simple face" et c'est une merveille. Autrement dit, après 3 minutes de cuisson sur des braises très chaudes, on retourne une seule fois le morceau pour simplement marquer l'autre face pendant 30 secondes... Viande saignante et goûteuse à souhait.

Allez, vivement juin prochain pour qu'on puisse remettre cela... en espérant que les enfants, comme cette année, aient réussi leurs examens !

25 juin 2006

Dessert catastrophe

Mais non, ce n'est pas ce que vous croyez... au contraire ! Si vous devez réaliser un dessert en catastrophe pour quelques amis, voici une recette de café glacé ultra rapide et qui vous attirera bien des compliments : (pour 4 verres) 1/2 litre de glace moka, une tasse de café corsé et 15 cl de crème fraiche. Mixez le tout jusqu'à ce que ce soit bien liquide et versez dans les verres. Dégustez immédiatement.

23 juin 2006

Le torero de Varsovie

Pas de doute, quand Olivier reçoit, il le fait bien ! Non seulement vous sentez, dès que vous franchissez la porte, que vous êtes chaleureusement attendu mais, en plus, lorsqu'il décide de vous faire une soirée spéciale, il y va à fond. Ce soir, c'était paella. Et pour les grincheux qui trouvent que la paella fait un peu "souvenir populo de Benidorm", rendez-vous chez Oli. Jugez-en : non seulement l'apéro était espagnol avec des zakouskis espagnols pour accompagner une sangria maison à haute teneur en alcool, mais la paella était exposée, mijotant dans sa grande poêle de 30 cm de diamètre, sur un réchaud à gaz d'extérieur acheté le jour même pour l'occasion ! Grande classe.

Avec de tels outils, le melting pot des toreros ne semble pas difficile à confectionner. On cuit dans la même huile, chacun à son tour, les poivrons, le chorizo, le poulet, les ribs et tout ce que vous voulez puisqu'on a quand même l'impression qu'une paella, c'est d'abord un grand n'importe quoi ! Il suffit de regarder les recettes sur les sites de "spécialistes", chacun a la sienne, y compris la paella antillaise ou celle à base de choucroute !

Mais l'étape délicate est clairement la cuisson du riz. Il faut éviter de vous retrouver avec un kilo de Goldband qui ferait plus migrer la recette vers Varsovie que du côté des Asturies... Olivier avait prévu un riz italien qui cuit en 17 minutes. J'ai longtemps cru que c'était ma faute si le fond de la poêle géante avait collé puisque j'ai mis 34 minutes, en me concentrant, pour récupérer le dernier morceau de pomme coincé au fond de mon verre de Sangria avant de passer à table. Puis je me suis souvenu que le riz était déjà dans sa belle poêle lors de notre arrivée... le mal était donc déjà fait!

La solution était pourtant simple : ne jamais mettre le riz avant de savoir à quelle heure on passe à table. Car il faut respecter à la lettre le temps de cuisson donné sur la boite.
Si vous n'êtes pas suffisament ibère, jouez la sécurité en préparant votre base de paella dans l'après-midi mais n'y incoporez jamais le riz. Pendant l'apéro, réchauffez l'ensemble, répartissez le riz en pluie, très régulièrement sur toute la surface et versez un bon bouillon de poule sur l'ensemble. Ensuite, timing exact, comme je l'ai dit : il n'y a aucune raison pour que le riz se rende compte qu'il peut cuire plus longtemps sous prétexte qu'il est dans une paella pour en capter tous les sucs ! Olé !

16 juin 2006

Robert m'a sauver !

Je pensais que le fait d'être fumeur était la dernière raison qui pouvait retenir mes amis de m'inviter à une petite soirée en intérieur. Encore que je sois un gars très correct qui fume à l'extérieur chez les non-fumeurs.
Mais j'ai découvert que j'étais porteur d'une autre tare, beaucoup plus grave celle-là, qui devait certainement susciter des conflits internes chez mes hôtes : je bois du Coca. Taré, je vous dis et carrément obsessionnel puisque je ne bois, en plus, que du Coca-Cola Light et du Pepsi Max. Quand je vois l'air dégoûté avec lequel on me demande de reprendre les bouteilles non entamées en fin de soirée, je me dis que mes pauvres amis ont fait un effort surhumain pour m'être agréable. Ils ont certainement dû se rendre, grimés, dans un Delhaize qu'ils ne fréquentent pas habituellement pour être certains de ne pas rencontrer de voisins, prendre deux charrettes pour ne pas contaminer les autres aliments, décider qui poserait les bouteilles sur le tapis de la caissière ou tirer au sort celui qui prendrait le risque de porter le sac jusqu'à la voiture... Certains sont tellement inquiets des conséquences sur leur environnement personnel qu'ils préfèrent n'acheter que deux canettes pour toute ma soirée. Si, par malchance extrême, ce soir-là, un autre pervers me pique un demi-verre de mon précieux Coke, je suis foutu ! J'ai pensé que la solution pourrait être d'avoir toujours de la réserve dans ma voiture. Mais, aujourd'hui, grâce à Robert qui m'a ouvert les yeux, je sais qu'il est possible de démontrer les vertus ludiques du Coke Light dans les soupers coincés. Je m'engage à organiser chez tous ceux qui le souhaitent, une petite animation qui ravira autant les invités que le tapis de mes hôtes. Pour réserver, cliquez ici !

13 juin 2006

«Pour tantôt, merci d’apporter une tarte ou autre…»

J'avoue que le SMS de ma soeur dimanche après-midi - pas celle des patates (voir plus bas) - m'a un peu déçu. Si dans votre grande famille, vous décidez d’accueillir tout le monde pour une fête, par exemple la fête des pères, ne limitez pas votre accueil au simple fait de prêter votre toit. Normalement, tous les convives ont le leur, cela n’a rien d’original ! Ce qui augmentera le plaisir de se retrouver, c’est une belle table, un plat, un gâteau ou un cocktail que vous aurez réalisé vous-même. Et dire que pour les trois idées que voici, j'ai vu pratiquement tous les ingrédients dans sa cuisine ou sur la table !
Vous avez une corbeille de fruits ? Prenez 10 minutes pour couper les fruits, arrosez le tout de jus de citron et d’un trait de rhum à la vanille (facultatif) et placez l’ensemble au frigo pendant une heure.
Vous devez servir à boire ? Pourquoi pas un punch pour les enfants ? 500 grammes de fraise, 5cl de sirop Tesseire, ½ litre de jus d’orange. Placez au frigo pendant deux heures et au moment de servir, ajoutez glaçons et 2 litres de limonade citron ou mieux encore, du Fanta citron light.
Une petite douceur ? On trouve même sur le net un gâteau au chocolat ultra-rapide qui demande 10 minutes de préparation et 7 minutes de cuisson. Je m’en vais d’ailleurs le tester pour la prochaine fois. Je vous le confirme : recevoir, c'est aussi simple qu'agréable.

Il se tient mal à table !

Bonne idée pour tous ceux qui aiment prendre leur petit déjeuner dehors, sous le soleil. Dimanche, c’était soleil de plomb pour un long brunch à l’ombre d’un noisetier. Idyllique sauf pour le beurre qui se tient généralement très mal à table dans ces conditions. La bonne idée était donc de placer le beurre dans des ramequins, eux-mêmes posés dans des bols plus larges et dont les fonds étaient couverts de glaçons. Cela prend trois minutes et c’est très agréable pendant toute la durée du repas. La prochaine fois, promis, je prendrai une photo, cela fera des phrases moins longues.

08 juin 2006

Faites en tout un fromage !

Cheese and wine très réussi hier soir ! Notre hôtesse accueillait dans son jardin calme une solide ribambelle de porte-voix. Les voisins s’en souviendront et c’est la raison pour laquelle je préfère taire leurs noms. Nous les appellerons plutôt Alpha, Bravo, Charlie et consorts… On n’est jamais trop prudent. Bref, notre hôtesse avait soigné son cheese – chacun amenant son wine – en accompagnant son buffet d’une salade de pâtes, d’une salade de champignons crus et d’une salade de tomates au poivre rose, histoire de rafraîchir la bouche de chacun ou de contenter ceux qui n’étaient pas trop chèvre. Un choix tout aussi large pour le pain : seule sur la table à la fin du repas, l’éternelle et fade tartine n’avait pu rivaliser avec les pains aux noix, complets ou autres croquants.
Deux idées à vous suggérer suite à cette table d’hôte de la meilleure facture :
- Lorsque vous servez plus de huit fromages différents, demandez au fromager de noter les noms des fromages sur les papiers d’emballage. Outre que cela sera plus simple pour le rangement, cela vous permettra de dresser la liste sur un petit tableau noir, chacun associé à un croquis. Cela prend trois minutes, c’est du meilleur effet et cela évite les discussions pour savoir si c’est de la brebis, de la chevrette ou du Munster ! Ben oui, on n’invite pas que des connaisseurs.
- J’ai également découvert sur le buffet deux petits pots de compotées de fruits baptisées Les Folies Fromages de Guillaume et Lesgards. L’une, aux fruits des bois, était destinée au chèvre, l’autre, à l’abricot, cumin et zestes d’orange, convenait au camembert et aux croûtes fleuries. Mes excuses à Alpha et Tango qui n’ont jamais remarqué que le petit pot était resté bloqué chez moi ! Un régal !

06 juin 2006

Puisque je suis le Cakee !

Pour une fois, je m'invite ! Comme je quitte Bizz à la fin du mois pour prendre mes nouvelles fonctions de rédacteur en chef de Trends-Tendances, je pense qu'il serait sympa de faire un drink de départ. Et puis, ce sera surtout l'occasion d'enfin pouvoir appliquer les Workplace Cake Rules en vigueur aux Etats-Unis où l'on partage plutôt un gâteau qu’une bière ou un bol de cacahuètes.

1. Le gâteau ne peut être partagé qu’entre le Cakee - la personne honorée - et les gens qui ne comptent pas plus d’un degré hiérarchique de différence avec le Cakee. Autrement dit, n+2 et n-2 se passent de gâteau pour cette fois !
2. Attention, si vous êtes au degré n+1 ou n-1, vous devez d’abord demander à la personne qui a organisé l'événement - le Caker - la permission de manger du gâteau.
3. Tous ceux qui prennent un morceau de gâteau doivent impérativement saluer le Cakee en le gratifiant de commentaires valorisants ou de félicitations.
4. Dans de très rares cas, des collègues rencontrés dans le cadre de projets ponctuels qui se sont bien terminés, peuvent avoir du gâteau malgré deux ou même trois niveaux hiérarchiques de différence avec le Cakee. Mais ceux-ci doivent arriver les premiers pour être certains d’entendre tous les discours du Cakee. Ceci, afin de mieux connaître sa vie et les différentes étapes de sa carrière. Ils se conformeront ensuite à la règle 3.
5. Une fois la fête terminée, les morceaux de gâteaux restants – non, on n’a pas dit les miettes !- seront déposés dans un lieu de passage fréquenté du bâtiment et feront le bonheur de tout un chacun. Ceci pour bien montrer que le Cakee associe toute l’entreprise à sa fête de départ.

04 juin 2006

Une excellente soirée... ailleurs !


"J'ai passé une excellente soirée... mais ce n'était pas ici", aurais-je pu dire hier soir en prenant congé de mes amis. Mais comme je ne suis pas Woody Allen, je me suis contenté de le penser très fort. Non, les amis, non et mille fois non ! Un barbecue, ce n'est pas simplement un autre mode de cuisson installé dehors sous prétexte qu'il y a du soleil !
Un barbecue, c'est d'abord convivial, détendu et surtout un peu excessif... Oui, on gaspille du charbon de bois parce que le temps de l'apéro s'éternise. Oui, on doit jeter des marinades qu'on aura mis un temps fou à préparer pour imbiber le poulet. Oui, on utilise trop de légumes différents pour tester des recettes et multiplier les saveurs.
Un barbecue, c'est réussi quand "c'était sympa", comme dirait mon beau-frère. Mais lorsque vous êtes 16 et que vous voyez arriver huit brochettes standardisées du Colruyt et un morceau de steak seché, huit patates cuites à l'eau sous prétexte qu'elles sont grosses et une salade verte dont on précise la couleur parce que c'est la seule qu'on retrouve dans le saladier... le barbecue est raté. Pardon, la soirée est ratée !
Si vous ne mourrez pas d'envie de m'inviter pour un barbecue après avoir découvert les recettes proposées par Saveurs du Monde ou Arts-Culinaires pour ne citer que ces deux sites là, téléphonez-moi. C'est avec plaisir qu'on fera ce barbecue à la maison. On dira que vous n'avez pas eu le temps de tondre le gazon !

31 mai 2006

Dans mon premier tri !

Pourtant, j'aime bien resto.be, mais là, les commentaires concernant le restaurant "Le Dernier Tri" à Lasne, cela doit être la famille du restaurateur qui les commet, c'est pas possible autrement ! D'ailleurs quatre commentaires, tous à 9/10, on peut se poser la question...
Un thon haché lorsqu'il n'est pas encore dégelé et qui se transforme donc en charpie plutôt qu'en tartare, une solette pas bien cuite dont la chair ne se détache pas de l'arrête et une brésilienne qui se résume à une glace vanille chichement roulée dans une noisette écrasée... faut pas pousser ! Bon, ce n'est pas très cher mais à ce point là de ratage, cela devrait être gratuit.
En fait, lorsque je ferai mon premier tri dans les restaurants que j'ai fréquentés, j'éliminerai tous ceux qui laissent leurs clients prendre des vessies pour des lanternes. Des plats aux noms ronflants, un service maniéré et... ? et... ? et rien du tout derrière ! Parce que pour le reste, c'est une caricature de grand restaurant : fleurs en plastique à table, couverts pas trop propres, ouïe sélective du personnel et surtout, des produits qui ne sont pas dignes d'un grand restaurant. Cerise sur le gateau, des promotions à toutes les pages du site internet dont la plus magnifiquement vulgaire : "Si vous êtes accompagné de 3 personnes payantes, votre repas ne vous sera pas facturé le jour de votre anniversaire! Aucune restriction ne vous sera imposée quant au choix de mets que vous choisirez (hors les boissons). Cette promotion n'est toutefois pas valable les jours des réveillons."
Non vraiment, fallait pas m'inviter pour faire ce Dernier Tri. Des restaurants simples, à la cuisine simple, aux produits simples mais de qualité et au prix juste, on en trouve plein sur resto.be. Cela devrait même faire l'objet d'une rubrique "de grande qualité mais sans chi-chi". Je m'en vais de ce pas le proposer au gestionnaire de resto.be, Paul Slootmans !

29 mai 2006

La jubilaire était pourtant bien roulée !

Samedi dernier, c'est mon voisin de table qu'il n'aurait pas fallu inviter : "Comment, il n'y a pas d'harissa ?", "mais où sont les raisins secs?", "je reviens de Casa, c'est quand même autre chose"... Vous l'aurez compris, le couscous était à l'honneur pour fêter les quarante ans d'une amie très chère. Mais si la jubilaire était très en beauté, son couscous n'était pas trop bien roulé... puisqu'il s'agit là de la traduction exacte du mot coucous. Le couscous est un piège lorsqu'on reçoit beaucoup de monde. On pense que c'est plus simple puisque tout arrive en deux casseroles mais réchauffer pour 30 personnes et servir tout le monde en même temps transforme rapidement la soirée en souk plus qu'en un riad chaleureux et c'est dommage. Pour les grandes tablées, préférez les plats froids et que chacun se serve entre deux conversations. Certains buffets peuvent être très orginaux, qu'ils soient exotiques ou cheese and wine. Je continue a croire que lorsqu'on fait une grande fête, les invités ne viennent pas pour manger mais pour se voir. Et que ceux qui espéraient jouer les pique-assiettes ou manger copieusement en soient pour leur frais et réservent une autre soirée pour se la jouer "je reviens de Casa"!

27 mai 2006

L'ardoise en entrant


Chez Steph, on présente l'ardoise aux invités en entrant... et c'est une bonne idée : dans sa cuisine, un tableau noir accroché au mur doit servir de memo au cours de la semaine. Mais lorsque des amis viennent souper, tout s'efface pour un mot de bienvenue, le menu de la soirée ou une blague que seuls les invités peuvent comprendre. Autrement dit, vos invités savent que vous avez pensé à eux. Les voilà dans les meilleurs conditions possibles pour profiter de la soirée...

Les patates de ma soeur

Ma soeur le reconnait : elle ne sait pas cuire des pommes de terre. Entre les différentes sortes, les calibres, les doses de sel et le temps de cuisson... c'est pour elle un stress permanent. Elle a eu le bon réflexe lors de notre dernier souper cher elle : ne pas se prendre la tête pour si peu et acheter chez un volailler un excellent ravier de pommes de terre sautées qu'elle n'a eu qu'à glisser dans le four pour accompagner notre barbecue. Une réussite !
Mais si, au contraire de ma soeur, vous n'êtes pas prêt(e) à assumer, voici comment vous simplifier la vie : coupez vos pommes de terre en deux après les avoir lavées et déposez-les sur une plaque de four recouverte de gros sel (donne du goût à la peau). Déposez quelques grains de ce même gros sel et un brin de romarin sur la face coupée de chaque pomme de terre. Oubliez-les pendant 35 minutes à thermostat 8. L'odeur magnifique vous rappelera à l'ordre au moment de servir.