22 octobre 2006

Avis aux brigades

Pas de bonne cuisine sans bon matériel ! Merci à John qui vient d'activer le RSS sur mon blog pour vous permettre de suivre l'actualité de mes tours de tables et autres descentes au coeur des brigades qui m'accueillent.

Et cette photo de tortilla ?

 
Je vous en parlais le 8 octobre dernier mais des problèmes techniques en ont décidé autrement. La voilà, cette fameuse tortilla maison. Malgré des commentaires peu positifs, un peu revanchards ?, seul un convive de ce fameux vendredi l'a dégustée... toute entière. Désolé pour les autres ! Elle ne devait donc pas être si mauvaise que cela. Posted by Picasa

15 octobre 2006

A table avec Schtroumpf Grognon

Je connaisssais le dîner de con, je viens de découvrir le souper Schtroumpf Grognon, celui "qu'aime pas" en permanence. Et j'ai rencontré un champion du monde en plus, d'après ses récits. Parce que, quand il aime pas, il le dit. Un souper raclette ? J'aime pas le fromage, est-ce qu'il y a des viandes à faire griller ? Et, trois ans plus tard, lorsqu'il est, à nouveau invité chez ces mêmes amis, que servent-ils ? Une raclette !!! Quoi? Trois ans plus tard, ils n'ont pas retenu la leçon... ? C'est quand même un fait exprès.
Il est très poisson le Schtroumpf Grognon, et il le dit. Alors pourquoi pas une bonne tagliatelle di mare ? Raté, Schtroumpf Grognon n'aime pas les pâtes !
Il le dit aussi sans rire et même avec une certaine fierté : certains de ses amis vont même jusqu'à lui faire un repas spécial et unique lorsqu'ils l'invitent. Et rien dans son discours ne laisse penser à des allergies ou à un problème médical. Moi, je me demande comment on l'invite encore ! Dorénavant, je rebaptiserai tous les gens qui l'ont invité et que je rencontrerai, Grand Schtroumpf gentil et Schtroumpfette adorable !
D'ailleurs, Schtroumphette adorable a eu un peu de mal hier. Connaissant l'animal, la voilà lancée, stressée, dans une sélection d'entrées de la mer pour être certaine de bien faire. Mousse de truite, ravier de crevettes et deux huitres en bord d'assiette. La présentation est parfaite. Seul détail : schtroumphette adorable n'aime pas les huitres. Un comble ! Est-elle la seule ? Servir des huitres est très risqué lorsqu'on ne connait pas ses invités. Les autres convives ne disent rien, comme il est de bienséance de le faire. Par politesse, Schtroumpf Perfusé en mange une, trop rapidement pour entendre Schtroumpf Grognon sortir de son rôle et s'empresser de clamer qu'il adore les huitres... Au total, il en mangera neuf. Pauvre Schtroumpf Perfusé, trop bien élevé. Il lui aurait bien donné sa dixième !

Je me souviens que dans mon guide des bonnes manières, on précise qu'on ne prend pas part à un repas organisé pour manger, mais bien pour converser et se divertir, tout en intéressant les autres. Si on n'aime pas ce qui est servi, on reste discret et si on a trop faim en fin de soirée, on file se rassasier d'un paquet de frites dans son quartier.
Et je me fous de savoir que Schtroumph grognon n'aime pas les frites !

08 octobre 2006

Pari tenu !

Il fallait bien que cela m'arrive un jour ! A force de me faire passer pour le Jamie Oliver de Forest Haut partout où je suis invité, il était normal qu'un invité plus courageux que les autres me mette au défi de lui prouver mes capacités. Vendredi, mon appréciation de la tortilla de Christophe aura suffit à refermer le piège. Lors de cette soirée, nous étions une quinzaine et chacun devait apporter un plat pour alimenter le buffet. Confectionné lui-même ou acheté, peu importait. Christophe avait opté pour une tortilla... ou quelque chose qui y ressemblait vaguement. Pour l'avoir goûtée, je parlerais plus d'une union contre nature entre une crèpe bretonne et un carton de pizza que de la célèbre omelette ibère ! J'aurais voulu terminer mon quartier discrètement - et le plus vite possible - mais en croisant le regard inquiet de Christophe, nous sommes partis dans un grand fou rire ! Surtout lorsqu'il a tenté de m'expliquer qu'il avait raté la première en la retournant mais que celle-là était plus réussie ! Un commentaire fuse alors dans l'assemblée : "Et tu sais les faire, toi, les tortillas ?" Le défi est lancé : je ferai donc une tortilla ce week-end, je posterai la photo sur mon blog et je la ferai goûter lundi à tous ceux qui étaient présents vendredi. Pari tenu, voilà la photo de ma tortilla maison et la recette.

Tortilla aux épinards
2 pommes de terre moyennes
6 oeufs
100 grammes d'épinards
175 granmmes de cottage cheese
1 oignon haché
sel, poivre, une cuillère à café de curcuma

- Dans une poêle assez haute et antiadhésive (20 cm diamètre), faites revenir dans un peu d'huile d'olive, l'oignon haché grossièrement puis les pommes de terre crues coupées en morceau et le curcuma. 10 minutes à feu assez doux pour dorer l'ensemble sans brûler.
- Ajouter 100 grammes d'épinards et remuez doucement jusquà ce qu'ils réduisent.
- Battre légèrement 6 oeufs, le cottage cheese, sel (pas trop, le fromage est déjà salé) et poivre dans un récipient et verser la préparation dans la poêle. Laissez cuire 15 minutes à feu très doux. Couvrez pendant les deux dernières minutes pour sècher le dessus.
- Passez ensuire votre poêle sous le gril pour dorer cette partie supérieure.
- Laissez refroidir dans la poêle. Ensuite seulement, retournez dans une assiette.

Loin du cliché de la tortilla ruisselante d'huile, cette recette incorpore deux ingrédients étonants : les épinards qui donnent une certaine astreingeance et le cottage cheese qui offre un excellent liant à l'ensemble.

07 octobre 2006

Grazie mille !


Bon, d'accord, taper son propre nom dans un moteur de recherche est un peu narcissique ! Mais, après tout, c'est intéressant de voir si vous existez sur la planète blog. Sans grandes illusions, je l'ai donc fait. Et, surprise, voilà qu'entre les nombreuses attaques contre mon tonton politicien et des pétitions signées par un Bernard que je ne connais pas, une jeune romaine passionnée de cuisine me cite ! "le chou de Bruxelles" ! Trop d'honneur ! Voudrait-elle m'inviter ? Aurais-je déjà oublié qu'elle m'avait un jour invité ? Rien de tout cela. En fait, sur son blog intitulé il cavoletto di Bruxelles, cette jeune femme évoque mon livre écrit en 1994 sur les biscuits. Un ouvrage aujourd'hui introuvable si ce n'est dans la célèbre maison Dandoy à Bruxelles que Cenzina - c'est son prénom - vient de découvrir. Et il faut croire que le pain à la grec lui a plu puisqu'elle en donne la recette. Ah, elle veut rectifier la quantité de lait pour la recette ? Restons Grand Seigneur, elle doit certainement avoir raison. Un très beau blog de recettes et de bonnes adresses pour ceux qui aiment l'accent italien.

01 octobre 2006

A vot' bon coeur !


D'abord, l'idée m'a fait sourire. J'ai même trouvé l'article un peu déplacé et puis... tout compte fait, on se trouve tellement de bonnes raisons de ne pas s'impliquer que je me suis dit que cela mériterait d'y repenser.
Explications : je suis assez fan du magazine GoodFood, premier magazine culinaire de Grande-Bretagne et propriété de la BBC. Dans son numéro du mois d'octobre, le mensuel propose un grand article qui donne toutes les ficelles pour organiser chez soi un diner trois services digne d'un grand restaurant. Mais, en plus des classiques recettes et photos, l'article propose une check list pour dresser une vraie table de restaurant, un horaire précis pour tout réussir dans les temps et épingle le prix de chaque plat pour huit personnes... car l'objet réel de l'article est d'expliquer comment organiser, chez soi, un diner de charité ! Host a stylish charity dinner, have fun & raise money. Etonnant. Et pour être tout à fait utile, l'article se termine par une addition de restaurant qui reprend le coût total de ce que vous coûtera le repas pour huit personnes (entre 100 et 125 euros) et une sélection de vins bon marché(60 euros). Chacun de vos invités à qui vous aurez expliqué l'idée consacrera le prix d'un bon restaurant, soit 50 euros par personne. Bien entendu, vous payez votre part comme les autres, ce qui vous laisse pour l'action que vous aurez décidé de soutenir la somme de 240 euros. Une fois par trimestre, c'est quand même mieux que de laisser trainer pendant un an sur son tableau de bord un autocollant de la Croix-Rouge pour se donner bonne conscience !
Allez, je me lance ! Si vous avez une belle cause à financer ou si vous êtes d'attaque pour participer à un repas gastronomique à la maison plutôt qu'au restaurant, laissez-moi un commentaire et je m'engage à concrétiser mon charity dinner trimestriel.