30 juin 2006

Stage de remise à niveau

 
J'abandonne mon blog pendant deux semaines, le temps de mettre en pratique les conseils de ces deux bibles du barbecue. A mon retour, je vous ferai part de toutes les informations utiles que j'aurai pu en retirer pour agrémenter la suite de votre été. Portez-vous bien et, surtout, invitez, invitez et invitez encore des amis autour d'une bonne table. Ce sont des moments rares. Posted by Picasa

28 juin 2006

Pour qui un morceau de mon gâteau ?


Je suis convaincu depuis longtemps que le véritable plaisir du blog, c'est d'abord le plaisir d'écrire. Vient ensuite l'espoir d'être lu et tant pis si vous ne l'êtes pas. Mais lorsque vous apprenez, de la plus originale manière qui soit, que vous êtes lu, je dois reconnaître que le plaisir est décuplé. C'est ce qui m'est arrivé ce matin, au bureau, lorsque j'ai reçu un courrier de félicitations pour ma nouvelle nomination. Le premier courrier de félicitations accompagné d'un gâteau ! Et sur le gâteau, cette petite phrase calligraphiée par un pâtissier que j'imagine toujours médusé : "All the best to the Cakee".
Allusion au post de ce site que je vous ai proposé le 6 juin dernier ("puisque je suis le cakee") et qui concernait les amusantes Workplace Cake Rules en vigueur aux Etats-Unis lorsqu'on offre un pot d'adieu, en l'occurence un gâteau, à ses collègues.
Merci Yves, merci Ariane et merci à tous les collaborateurs de DDB que j'ai régulièrement beaucoup de plaisir à rencontrer. Vous m'offrez la satisfaction de savoir que je suis lu mais, surtout, l'occasion de partager ce très beau gâteau avec tous mes lecteurs, puisque je suis le cakee !

27 juin 2006

Les cahiers au feu... et la viande au milieu

Leçon de barbecue hier soir... Je sais, vous allez me dire que je passe ma vie dans les jardins des autres mais, que voulez vous, dans un pays aussi ensoleillé que le nôtre en juin, on aurait tort de se priver. Hier, l'alibi était de fêter la fin de l'année scolaire. Idée originale et à perpétuer que celle de réunir parents et enfants au cours d'une même soirée. Cela permet à nos ados de découvrir les raisons de nos fous rires "débiles" ainsi que nos musiques "de ringards". Pour nous, c'est l'occasion de transmettre notre plaisir d'être ensemble et, qui sait, de pérenniser nos amitiés.
Bref, je le disais, leçon de barbecue avec Mich' et deux trucs que je ne connaissais pas mais que je ne suis pas prêt d'oublier :

- la cuisson du poulet ou des saucisses doit se démarrer sur une grille froide. Cela évite de faire éclater la peau dès le départ.

- La cuisson de l'entrecôte ou de n'importe quelle viande se mangeant saignante emprunte à la technique de la cuisson du poisson à l'unilatérale pour être vraiment réussie. Mich' appelle cela "cuisson simple face" et c'est une merveille. Autrement dit, après 3 minutes de cuisson sur des braises très chaudes, on retourne une seule fois le morceau pour simplement marquer l'autre face pendant 30 secondes... Viande saignante et goûteuse à souhait.

Allez, vivement juin prochain pour qu'on puisse remettre cela... en espérant que les enfants, comme cette année, aient réussi leurs examens !

25 juin 2006

Dessert catastrophe

Mais non, ce n'est pas ce que vous croyez... au contraire ! Si vous devez réaliser un dessert en catastrophe pour quelques amis, voici une recette de café glacé ultra rapide et qui vous attirera bien des compliments : (pour 4 verres) 1/2 litre de glace moka, une tasse de café corsé et 15 cl de crème fraiche. Mixez le tout jusqu'à ce que ce soit bien liquide et versez dans les verres. Dégustez immédiatement.

23 juin 2006

Le torero de Varsovie

Pas de doute, quand Olivier reçoit, il le fait bien ! Non seulement vous sentez, dès que vous franchissez la porte, que vous êtes chaleureusement attendu mais, en plus, lorsqu'il décide de vous faire une soirée spéciale, il y va à fond. Ce soir, c'était paella. Et pour les grincheux qui trouvent que la paella fait un peu "souvenir populo de Benidorm", rendez-vous chez Oli. Jugez-en : non seulement l'apéro était espagnol avec des zakouskis espagnols pour accompagner une sangria maison à haute teneur en alcool, mais la paella était exposée, mijotant dans sa grande poêle de 30 cm de diamètre, sur un réchaud à gaz d'extérieur acheté le jour même pour l'occasion ! Grande classe.

Avec de tels outils, le melting pot des toreros ne semble pas difficile à confectionner. On cuit dans la même huile, chacun à son tour, les poivrons, le chorizo, le poulet, les ribs et tout ce que vous voulez puisqu'on a quand même l'impression qu'une paella, c'est d'abord un grand n'importe quoi ! Il suffit de regarder les recettes sur les sites de "spécialistes", chacun a la sienne, y compris la paella antillaise ou celle à base de choucroute !

Mais l'étape délicate est clairement la cuisson du riz. Il faut éviter de vous retrouver avec un kilo de Goldband qui ferait plus migrer la recette vers Varsovie que du côté des Asturies... Olivier avait prévu un riz italien qui cuit en 17 minutes. J'ai longtemps cru que c'était ma faute si le fond de la poêle géante avait collé puisque j'ai mis 34 minutes, en me concentrant, pour récupérer le dernier morceau de pomme coincé au fond de mon verre de Sangria avant de passer à table. Puis je me suis souvenu que le riz était déjà dans sa belle poêle lors de notre arrivée... le mal était donc déjà fait!

La solution était pourtant simple : ne jamais mettre le riz avant de savoir à quelle heure on passe à table. Car il faut respecter à la lettre le temps de cuisson donné sur la boite.
Si vous n'êtes pas suffisament ibère, jouez la sécurité en préparant votre base de paella dans l'après-midi mais n'y incoporez jamais le riz. Pendant l'apéro, réchauffez l'ensemble, répartissez le riz en pluie, très régulièrement sur toute la surface et versez un bon bouillon de poule sur l'ensemble. Ensuite, timing exact, comme je l'ai dit : il n'y a aucune raison pour que le riz se rende compte qu'il peut cuire plus longtemps sous prétexte qu'il est dans une paella pour en capter tous les sucs ! Olé !

16 juin 2006

Robert m'a sauver !

Je pensais que le fait d'être fumeur était la dernière raison qui pouvait retenir mes amis de m'inviter à une petite soirée en intérieur. Encore que je sois un gars très correct qui fume à l'extérieur chez les non-fumeurs.
Mais j'ai découvert que j'étais porteur d'une autre tare, beaucoup plus grave celle-là, qui devait certainement susciter des conflits internes chez mes hôtes : je bois du Coca. Taré, je vous dis et carrément obsessionnel puisque je ne bois, en plus, que du Coca-Cola Light et du Pepsi Max. Quand je vois l'air dégoûté avec lequel on me demande de reprendre les bouteilles non entamées en fin de soirée, je me dis que mes pauvres amis ont fait un effort surhumain pour m'être agréable. Ils ont certainement dû se rendre, grimés, dans un Delhaize qu'ils ne fréquentent pas habituellement pour être certains de ne pas rencontrer de voisins, prendre deux charrettes pour ne pas contaminer les autres aliments, décider qui poserait les bouteilles sur le tapis de la caissière ou tirer au sort celui qui prendrait le risque de porter le sac jusqu'à la voiture... Certains sont tellement inquiets des conséquences sur leur environnement personnel qu'ils préfèrent n'acheter que deux canettes pour toute ma soirée. Si, par malchance extrême, ce soir-là, un autre pervers me pique un demi-verre de mon précieux Coke, je suis foutu ! J'ai pensé que la solution pourrait être d'avoir toujours de la réserve dans ma voiture. Mais, aujourd'hui, grâce à Robert qui m'a ouvert les yeux, je sais qu'il est possible de démontrer les vertus ludiques du Coke Light dans les soupers coincés. Je m'engage à organiser chez tous ceux qui le souhaitent, une petite animation qui ravira autant les invités que le tapis de mes hôtes. Pour réserver, cliquez ici !

13 juin 2006

«Pour tantôt, merci d’apporter une tarte ou autre…»

J'avoue que le SMS de ma soeur dimanche après-midi - pas celle des patates (voir plus bas) - m'a un peu déçu. Si dans votre grande famille, vous décidez d’accueillir tout le monde pour une fête, par exemple la fête des pères, ne limitez pas votre accueil au simple fait de prêter votre toit. Normalement, tous les convives ont le leur, cela n’a rien d’original ! Ce qui augmentera le plaisir de se retrouver, c’est une belle table, un plat, un gâteau ou un cocktail que vous aurez réalisé vous-même. Et dire que pour les trois idées que voici, j'ai vu pratiquement tous les ingrédients dans sa cuisine ou sur la table !
Vous avez une corbeille de fruits ? Prenez 10 minutes pour couper les fruits, arrosez le tout de jus de citron et d’un trait de rhum à la vanille (facultatif) et placez l’ensemble au frigo pendant une heure.
Vous devez servir à boire ? Pourquoi pas un punch pour les enfants ? 500 grammes de fraise, 5cl de sirop Tesseire, ½ litre de jus d’orange. Placez au frigo pendant deux heures et au moment de servir, ajoutez glaçons et 2 litres de limonade citron ou mieux encore, du Fanta citron light.
Une petite douceur ? On trouve même sur le net un gâteau au chocolat ultra-rapide qui demande 10 minutes de préparation et 7 minutes de cuisson. Je m’en vais d’ailleurs le tester pour la prochaine fois. Je vous le confirme : recevoir, c'est aussi simple qu'agréable.

Il se tient mal à table !

Bonne idée pour tous ceux qui aiment prendre leur petit déjeuner dehors, sous le soleil. Dimanche, c’était soleil de plomb pour un long brunch à l’ombre d’un noisetier. Idyllique sauf pour le beurre qui se tient généralement très mal à table dans ces conditions. La bonne idée était donc de placer le beurre dans des ramequins, eux-mêmes posés dans des bols plus larges et dont les fonds étaient couverts de glaçons. Cela prend trois minutes et c’est très agréable pendant toute la durée du repas. La prochaine fois, promis, je prendrai une photo, cela fera des phrases moins longues.

08 juin 2006

Faites en tout un fromage !

Cheese and wine très réussi hier soir ! Notre hôtesse accueillait dans son jardin calme une solide ribambelle de porte-voix. Les voisins s’en souviendront et c’est la raison pour laquelle je préfère taire leurs noms. Nous les appellerons plutôt Alpha, Bravo, Charlie et consorts… On n’est jamais trop prudent. Bref, notre hôtesse avait soigné son cheese – chacun amenant son wine – en accompagnant son buffet d’une salade de pâtes, d’une salade de champignons crus et d’une salade de tomates au poivre rose, histoire de rafraîchir la bouche de chacun ou de contenter ceux qui n’étaient pas trop chèvre. Un choix tout aussi large pour le pain : seule sur la table à la fin du repas, l’éternelle et fade tartine n’avait pu rivaliser avec les pains aux noix, complets ou autres croquants.
Deux idées à vous suggérer suite à cette table d’hôte de la meilleure facture :
- Lorsque vous servez plus de huit fromages différents, demandez au fromager de noter les noms des fromages sur les papiers d’emballage. Outre que cela sera plus simple pour le rangement, cela vous permettra de dresser la liste sur un petit tableau noir, chacun associé à un croquis. Cela prend trois minutes, c’est du meilleur effet et cela évite les discussions pour savoir si c’est de la brebis, de la chevrette ou du Munster ! Ben oui, on n’invite pas que des connaisseurs.
- J’ai également découvert sur le buffet deux petits pots de compotées de fruits baptisées Les Folies Fromages de Guillaume et Lesgards. L’une, aux fruits des bois, était destinée au chèvre, l’autre, à l’abricot, cumin et zestes d’orange, convenait au camembert et aux croûtes fleuries. Mes excuses à Alpha et Tango qui n’ont jamais remarqué que le petit pot était resté bloqué chez moi ! Un régal !

06 juin 2006

Puisque je suis le Cakee !

Pour une fois, je m'invite ! Comme je quitte Bizz à la fin du mois pour prendre mes nouvelles fonctions de rédacteur en chef de Trends-Tendances, je pense qu'il serait sympa de faire un drink de départ. Et puis, ce sera surtout l'occasion d'enfin pouvoir appliquer les Workplace Cake Rules en vigueur aux Etats-Unis où l'on partage plutôt un gâteau qu’une bière ou un bol de cacahuètes.

1. Le gâteau ne peut être partagé qu’entre le Cakee - la personne honorée - et les gens qui ne comptent pas plus d’un degré hiérarchique de différence avec le Cakee. Autrement dit, n+2 et n-2 se passent de gâteau pour cette fois !
2. Attention, si vous êtes au degré n+1 ou n-1, vous devez d’abord demander à la personne qui a organisé l'événement - le Caker - la permission de manger du gâteau.
3. Tous ceux qui prennent un morceau de gâteau doivent impérativement saluer le Cakee en le gratifiant de commentaires valorisants ou de félicitations.
4. Dans de très rares cas, des collègues rencontrés dans le cadre de projets ponctuels qui se sont bien terminés, peuvent avoir du gâteau malgré deux ou même trois niveaux hiérarchiques de différence avec le Cakee. Mais ceux-ci doivent arriver les premiers pour être certains d’entendre tous les discours du Cakee. Ceci, afin de mieux connaître sa vie et les différentes étapes de sa carrière. Ils se conformeront ensuite à la règle 3.
5. Une fois la fête terminée, les morceaux de gâteaux restants – non, on n’a pas dit les miettes !- seront déposés dans un lieu de passage fréquenté du bâtiment et feront le bonheur de tout un chacun. Ceci pour bien montrer que le Cakee associe toute l’entreprise à sa fête de départ.

04 juin 2006

Une excellente soirée... ailleurs !


"J'ai passé une excellente soirée... mais ce n'était pas ici", aurais-je pu dire hier soir en prenant congé de mes amis. Mais comme je ne suis pas Woody Allen, je me suis contenté de le penser très fort. Non, les amis, non et mille fois non ! Un barbecue, ce n'est pas simplement un autre mode de cuisson installé dehors sous prétexte qu'il y a du soleil !
Un barbecue, c'est d'abord convivial, détendu et surtout un peu excessif... Oui, on gaspille du charbon de bois parce que le temps de l'apéro s'éternise. Oui, on doit jeter des marinades qu'on aura mis un temps fou à préparer pour imbiber le poulet. Oui, on utilise trop de légumes différents pour tester des recettes et multiplier les saveurs.
Un barbecue, c'est réussi quand "c'était sympa", comme dirait mon beau-frère. Mais lorsque vous êtes 16 et que vous voyez arriver huit brochettes standardisées du Colruyt et un morceau de steak seché, huit patates cuites à l'eau sous prétexte qu'elles sont grosses et une salade verte dont on précise la couleur parce que c'est la seule qu'on retrouve dans le saladier... le barbecue est raté. Pardon, la soirée est ratée !
Si vous ne mourrez pas d'envie de m'inviter pour un barbecue après avoir découvert les recettes proposées par Saveurs du Monde ou Arts-Culinaires pour ne citer que ces deux sites là, téléphonez-moi. C'est avec plaisir qu'on fera ce barbecue à la maison. On dira que vous n'avez pas eu le temps de tondre le gazon !